Le premier site français dédié à Laurel et Hardy  
 
 

Témoignages

Si vous possedez des souvenirs: documents, anecdotes, récits etc. Merci de nous les faire partager en nous les faisant parvenir à: laurel.hardy@free.fr



Souvenirs

Etant tombé par hasard sur votre site, je vois que vous rechercher des souvenirs sur le club français de Laurel et Hardy; j'ai été membre de ce club vers 1938 (j'ai 84 ans) et je me souviens que nous étions invités à la projection des nouveaux films des ces 2 acteurs.

Je n'ai plus ma carte, mais j'ai toujours l'insigne du club.

Je suis très surpris qu'il y a encore des personnes intéressées à à ce club disparu depuis si longtemps;

Amitiés à eux.  

Jean Lenoir

Restauration

Un de nos web-lecteurs nous fait parvenir ce "pins" restauré .

Ces épinglettes étaient mises à la disposition des membres des clubs Laurel et Hardy ( cf voir ci-dessous)

Merci à M. Tyler pour cette aimable contribution.

Correspondance de Stan Laurel
Stan Laurel n'était pas Madame de Sévigné il n'en a pas moins entretenu une importante correspondance d'où l'idée de consacrer un site web aux lettres écrites par le comédien à ses débuts mais aussi tout au long de sa carrière et particulièrement dans les dernières années de sa vie. Voilà l'entreprise du "Stan Laurel Correspondence Archive Project" qui compte bien, grâce à Internet retrouver de par le monde des lettres du comédien. " Afin, expliquent ses promoteurs de mieux connaître sa vie et rendre hommage à son génie de la comédie." Cette initiative a déjà permis de présenter de nombreux documents que vous pouvez consulter en ligne( http://www.lettersfromstan.com//) "Si vous avez une lettre originale ou une copie inédite d'une lettre de Stan Laurel, précisent les responsables de cette initiative, contactez nous à info@lettersfromstan.com
Stan Laurel avait une certaine passion pour les belles lettres... Entendez par là le papier à lettres n'avait-il pas confié, un jour, à John Mc Cabe qui fut son biographe que s'il n'avait pas été comédien il eut avec plaisir tenu une boutique de papier à lettres ! ( stationery store)

________________________________________________

 

A ECOUTER (OU REECOUTER ) "LAUREL ET HARDY" SUR FRANCE CULTURE

A écouter ( ou réécouter l'émission de France Culture: " Les mardis du cinéma" du 26 juillet 1988, rediffusée au mois d'août dernier (réal isation Marie-France Thivot)
consacrée à Laurel et Hardy avec une nombreuse participation et d'excellents documents dont l'interview du tandem lors de son passage en France dans le cadre de sa tournée européenne de 1947.

Le lien pointant sur le site de Radio France permettant l'écoute de ce document n'est plus actif

Nous vous prions de bien vouloir nous excuser

 

Samuel Beckett et Laurel & Hardy

Quand on a demandé à Samuel Beckett s’il s’était inspiré de Laurel et Hardy pour créer les personnages d’Estragon et de Vladimir, dans ‘En attendant Godot’, il a répondu par la négative, tout en reconnaissant qu’il était un ardent admirateur des deux comiques.
Le moins qu’on puisse dire est que s’il ne s’en est pas consciemment inspiré, ils l’ont, inconsciemment, fortement inspiré.
Physiquement, on a affaire à un gros et à un menu : dans la scène où ils doivent tester la corde pour se pendre, on apprend que Vladimir pèse plus lourd qu’Estragon.
 Les chapeaux-melons renforcent encore la ressemblance. La scène du mélange des chapeaux fait penser à celles que l’on trouve chez Laurel et Hardy, depuis ‘Do Detectives Think ?’ (Les deux détectives) de 1927, jusqu’à ‘The Big Noise’ (Le grand boum) de 1944.
Tout au long de la pièce, la relation entre les deux personnages est une alternance d’exaspération et de tendresse, d’hostilité et d’amitié, d’attachement et de menaces de séparation.
Dans la pièce, la réflexion sur le suicide par pendaison fait penser à la scène de ‘Flying Deuces’ (Laurel et Hardy conscrits) où Ollie, repoussé par Georgette, veut se noyer mais ne conçoit pas de le faire sans entraîner Stan. « Tu tireras sur mes jambes » dit Estragon, « Et qui tirera sur les miennes ? » répond Vladimir.
Dans les deux cas, l’absurdité du langage découle souvent d’une logique poussée à l’extrème ainsi que l’inadéquation entre le langage et l’action, jusqu’à la fin : Vladimir : « On y va ? » Estragon : « Allons-y ! » Ils ne bougent pas et le rideau se baisse.
Alain Schneider qui a mis la pièce en film en 1961, avec Burgess Meredith et Zero Mostel dans les rôles principaux, explicite cette influence dans le choix de l’affiche qui reprend purement et simplement un cliché publicitaire de ‘Liberty’ où l’on voit Laurel et Hardy assis sur une poutrelle d’un building en construction.
                                                                                                 J. Poulain


 

Le séjour parisien

Voici des photos extraites des archives Gaumont-Pathé que nous adresse Jean Poulain. Elle montrent Stan Laurel et Oliver Hardy lors de leur séjour parisien dans le cadre de leur tournée européenne de 1947.

Le séjours parisien des deux comédiens est quelque peu passé inaperçu. Il est vrai que peu de battage avait été fait autour de cette venue. Laurel et Hardy avaient présenté un spectacle dans la grande salle du Lido. ( écoutez le témoignage de Jacques Lorcey dans l'émission consacrée à L et H sur France Culture en vous rendant sur notre page d'accueil)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Qui se souvient du Club français Laurel & Hardy ?

Reçu de Gérard Massot  habitant de Lisle sur Tarn ce document original: Une carte de membre du club français Laurel et Hardy qui, nous dit-il "appartenait à un membre de ma famille qui a été membre du club durant son enfance..." Malheureusement notre correspondant ne nous fournit pas d'avantage de détails. Difficile de dater cette carte qui stipule que pour être membre de ce club il faut::

- 1 Se conformer fidèlement avec la devise " Tout et toujours avec le sourire !"

-2 Comme Laurel et Hardi nos gais patrons être optimiste jusqu'au bout

-3 Savoir siffler l'air de ralliement du club Laurel & Hardy : "La danse du coucou!"

-4 Recruter des adhérents : des maigres si vous êtes corpulents et vice-versa. Formez avec vos amis des couples "Laurel et Hardy"

Si vous avez des souvenirs relatifs a ce club ... Merci de nous les faire partager.

 

Récemment selon notre correspondant Jean Poulain, la revue de la Helpmates UK Tent, The Laurel and Hardy Magazine, offre, sous forme d'agrafe, une réédition du logo du club français (et même européen) de Laurel et Hardy des années 1930, pour la somme de 7 €. On peut l'acquérir en écrivant à Rob Lewis, 63 Wollaston Close Gillingham Kent ME8 9SH (U.K .) La réalisation est superbe ! On y retrouve le même logo!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Témoignage sur la Tournée européenne de 1947


Stan Laurel et Oliver Hardy ont fait, en 1947, une tournée européenne au cours de laquelle ils se sont produits sur plusieurs scènes du vieux continent. Cette tournée sera suivie de deux autres qui seront plus particulièrement axées sur la Grande Bretagne. Ce sont Bernard Delfont et Ben Shipman, imprésarios, qui avaient mis en place la première qui avait offert au célèbre duo l’occasion de constater que, si le public américain les boudait quelque peu, leur prestige était demeuré intact sur le vieux continent. « Neuf mois de séjours seront à peine suffisants pour satisfaire leurs innombrables « fans » écrivent Jacques Lorcey et Basile Courtel dans l’ouvrage qu’ils consacrèrent aux deux acteurs.
Nos deux compères se sont rendus en Suède, au Danemark, en France, en Italie – où ils furent accueillis par le Pape Pie XII et, naturellement en Grande Bretagne où Stan reverra sa famille, son père en particulier.

En Belgique ils se sont produits sur la scène de l’Alhambra à Bruxelles. C’était au mois de décembre. William Vanderveken, né le 08 Décembre 1939 à Bruxelles et qui habite aujourd’hui Mignault en Belgique était alors âgé de huit ans. Il se souvient de sa rencontre avec Stan et Oliver et nous livre son témoignage avec beaucoup d'émotion:

« Salut à tout les Fan de Laurel et Hardy ! Permettez moi de vous conter la plus grande joie de ma jeunesse. Lorsque j’était gamin nous allions, mes amis et moi, assez souvent au cinéma (il n’y avait pas de télévision en ce temps la !) Les deux salles s’appelaient le « RAF » et le « CARLY » Il s’agissait de petites salles de quartier, et je ne vous raconte pas l’ambiance lorsqu’on y projetait les films de Laurel et Hardy ! Je possède d’ailleurs a l’heure actuelle une assez belle collection des films de nos ’’Héros’’ que je montre maintenant à mes petits-fils. Cela les fait beaucoup rire ! Dans ma jeunesse les anniversaires n’étaient pas comme de nos jours, aussi somptueux. Pas de cadeaux. Pas de grande fête.
En ce mois de décembre 1947 ma Marraine m’a annoncé qu’elle avait un beau cadeau pour fêter mes huit ans. Elle avait su garder le mystère jusqu'au jour J, lorsqu’elle est venue me chercher. « ’Willy met tes vêtement du Dimanche’’ - A l’époque nous avions des vêtement pour la semaine et d’autres pour le Dimanche, plus beaux bien entendu ! - On avait alors pris le tram (pas le tram 33 comme dans la chanson de Brel) mais le 15 qui nous conduisait dans le centre de la ville, place de Brouckère où se trouvait l’Alhambra, la salle bien connue des Bruxellois de l’époque. J’ignorais toujours ce que vous allions voir dans ce haut lieu du spectacle de la capitale Belge. Je n'eus pas longtemps à attendre. Nous voici installés dans les confortables fauteuils devant le rideau rouge, Soudain la lumière s’est éteinte. Puis le rideau s’est ouvert.

Ce n’est pas vrai ! Je rêve tout éveillé !
Non. Ils sont là. Bien là. En chair et en os : LAUREL ET HARDY ! Hardy a, évidemment, refait les mêmes gestes que dans les films avec sa cravate. Laurel, lui, ses mimiques désopilantes. Ce n'était pas un spectacle à proprement parler mais une simple présentation lors de leur passage Bruxellois. Je n’étais pas bien vieux mais je n’oublierais jamais. Je me souviens que l'ambiance dans la salle était ''électrique''. Tous les enfants criaient de joie et je n’étais pas le dernier d’entre eux ! Le simple fait de les voir était pour nous inimaginable. Il faut, pour bien comprendre ce que nous ressentions alors, se remettre dans le contexte de l'époque! Regarder Laurel et Hardy sur la toile du ciné de quartier et les voir ''En vrai!'' Qu’elle extraordinaire moment un véritable conte de fée. J’ai pleuré de joie. Maintenant encore, à 64ans, je m’en souviens comme si c’était hier et je revois encore la tête de mes copains, le lendemain dans la cour de récré, lorsqu’ils apprirent que j’avais approché ceux qui nous faisaient tant rire au ciné du quartier."

William(Willy)

Comme William si vous aussi vous avez des souvenirs, des témoignages sur la venue en Europe - dans les pays francophones en particulier - de L et H faites nous en part. Nous les publierons avec joie ici ainsi que vos réactions, commentaires, questions etc.

Merci à Willy pour son témoignage. Je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer Laurel et Hardy en chair et en os mais je me souviens que lorsque nous allions à l'école, nous passions devant un portail qui servait de panneau d'affichage pour les films projetés en fin de semaine. Les affiches étaient placardées généralement le mercredi et les projections avaient lieu le samedi soir et le dimanche, en matinée et en soirée. Quand un film de Laurel et Hardy était programmé, il ne fallait plus compter sur moi pour être attentif en classe.
Des dizaines d'années plus tard, j'ai revu le film 'Sons of the Desert' (Les Compagnons de la Nouba) et je me suis souvenu l'avoir déjà vu, étant gamin, pour la raison suivante: dans les jours qui ont suivi la projection, mon frère et moi, lorsque nous prenions le petit-déjeuner, faisions les mêmes grimaces que Stan lorsqu'il avalait ses bouchées de pommes en cire; notre mère nous grondait parce que nous nous mettions en retard pour l'école mais, dans le même temps, elle ne pouvait s'empêcher de rire au souvenir des scènes du film où elle-même avait pris tant de plaisir.
Franchement, Stan et Ollie, vous ne pouvez pas savoir combien notre siècle a besoin de la joie de vivre que vous avez si généreusement répandue !!! Chaque ville devrait avoir une rue ou une place à votre nom !!
Jean


 

"Atol K" ...

En 1956, j'ai connu un prêtre dont la famille possédait un célèbre studio de photos à St RAPHAEL ( VAR )
Le magasin DONNER. Il nous expliquait qu'au moment où LAUREL et HARDY se trouvaient dans la
région pour tourner leur dernier film ATOLL K - il avaient tellement mangé de fruits de mer que le couple
avait été intoxiqué et hospitalisé pour se faire soigner.
Je vous livre ces éléments de mémoire et je crois que l'abbé Michel DONNER n'avait aucune raison de les
avoir inventé.
Pour moi, c'était et sont toujours les meilleurs et de temps à autre je me régale à regarder une cassette
notamment LAUREL & HARDY au FAR-WEST.
MERCI de continuer à les faire vivre.

Bien Cordialement

LOUIS