Le premier site français dédié à Laurel et Hardy  
 
 

Sur le Web

 


Forum dédié à Laurel et Hardy

Très riche en informations et documents. De plus il s'est ouvert une section pour les fracophones : A visiter! www.LaurelAndHardyForum.com

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WIKIPEDIA encyclopédie - En français l'article consacré à Laurel et Hardy : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurel_et_Hardy en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Laurel_and_Hardy


 

Sons of the desert - The international Laurel and Hardy society - http://home.earthlink.net/~sons_secretary/ Section de Los Angeles: http://www.wayoutwest.org/ (on y trouve la liste de tous les clubs consacrés à laurel et Hardy ainsi qu'une abondante documentation réactualisée ce site fete cette année son dixieme anniversaire et a reçu des centaines de milliers de visiteurs)


 

"Laurel and Hardy Museum" http://www.laurel-and-hardy-museum.co.uk/home.htm Situé dans la ville natale de Stan Laurel à Ulverston (Grande Bretagne)


 

UN SITE FINLANDAIS:

http://www.neosaturn.com/ohupaksu/

 


 

Mardi 10 Octobre 2006

Comment ces deux abrutis de Laurel et Hardy ont pu échapper aux bistouris de la censure ? Parce que, dans leurs films, ça y va franchement : des mollets poilus aux talons aiguille, des pantalons envoyés en l'air, des nuits blanches transpirées dans le même lit, et même, des envie de faire un bébé ensemble…


Alors, le petit Laurel et le gros Hardy, seraient-ils l'archétype même du couple homosexuel clandestin ?


Il faut toutefois faire attention aux clichés bâtis à la truelle ! Facile de dire : « Oliver Hardy, le balaise, le moustachu, celui qui lance les ordres et qui bougonne comme un gros ours, c'est l'homme. Et Stan Laurel, le maigrelet aux épaules en forme de cintre, c'est la femme. » Non, c'est plus subtil que cela.


La mythologie « Stan-Ollie » commence en 1927, avec le film Putting Pants on Philip. On y découvre les premiers signes d'une sex story latente : Laurel, déguisé en Ecossais-jupette, débarque en Amérique et retrouve son oncle Hardy. Un Hardy tout efféminé, quasi manucuré, alors que Laurel, lui, sautille de joie (mouvements de jupette) en rencontrant des bouquets de femmes en pâmoison. Outré comme un pape, affligé par cette mascarade, et sans aucun doute jaloux de ne pas pouvoir garder son neveu pour lui tout seul, Hardy va tout faire pour remplacer le kilt de Laurel par un vrai pantalon de bonhomme. Avec une avalanche de gags : on trouve dans ce film le coup de la bouche d'aération (cf. Marilyn, la robe qui s'envole), particulièrement corsé, puisque Stan, jupette au vent, perd en plus sa petite culotte en éternuant. Ensuite, sous prétexte de mesurer sa longueur de jambe, Hardy abuse d'un Laurel abasourdi et complètement désorienté.


Faut-il voir dans ces rapports un symbolisme sexuel ? Quand Hardy impose le port du pantalon à Laurel pour qu'il passe inaperçu, le désir de possession semble clair. Alors qu'en apparence on pourrait attribuer le rôle de la femme à Laurel, il se révèle - quand sa jupe se soulève et que des femmes s'évanouissent - qu'il est un mâle en pleine possession de ses moyens. Viril, donc, Laurel est une menace pour Hardy, lequel a besoin de s'affirmer par rapport à l'autre pour prouver une supériorité, qui, ratée, l'obligerait à reconnaître sa nature véritable.


Il faudra attendre Early to Bed [Laurel hérite de son oncle], (1928), pour voir s'orienter avec plus d'évidence les rapports des deux compères. Dans Putting Pants on Philip, Laurel est encore un sacré coureur de jupons. Ici, il devient un être quasi asexué, en tout cas nettement moins attiré par les corsages. Après une scène de ménage à vous faire valdinguer tout le mobilier du château de Versailles, après une lutte gréco-romaine orchestrée par Laurel pour envoyer Hardy au lit, le couple se réconcilie avec une chaleur inusitée. Early to Bed ne symboliserait-il pas le passage de Laurel et Hardy devant monsieur le maire ?


Le comble de l'allusion homosexuelle est atteint en 1929, avec le célèbre Liberty [Vive la liberté] : évadés du bagne, Laurel et Hardy ont enfilé en vitesse deux, trois vêtements civils. Hélas, ils ont interverti leurs pantalons. Tout au long du film, ils vont tenter de s'échanger leurs culottes, sombrant ainsi dans des situations délicieusement scabreuses. (...)

( la suite sur : http://culture-et-debats.over-blog.com/

Dans l'article "Laurel et Hardy, couple le plus gay..." l'auteur fait une erreur en disant que, dans "Early To Bed", Laurel hérite de son oncle ; en fait, il s'agit de Hardy. L'auteur aurait mieux étayé son propos s'il s'était référé à un film de 1929, "That's My Wife", dans lequel Hardy, pour hériter de son oncle Bernal (encore un héritage !), fait jouer à Laurel le rôle de son épouse. Je me demande si l'auteur de l'article n'a pas confondu les deux films ! D'autre part évitons l'anachronisme de donner à ces films en noir et blanc la colorisation de notre temps : le propos de nos deux comiques, de Hal Roach et de son équipe était de faire rire les petits et les grands.                                                                                                                                                                                                Jean


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A Laurel and Hardy fan site

Ce site est en anglais. Il mérite une visite pour sa belle présentation et la qualité de l'iconographie: http://www.geocities.com/Hollywood/Studio/5352/index.html?200612

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A tribute to Oliver Hardy

Voilà un site interessant en anglais.. Son auteur, Dave Harris s'est livré à une promenade sur les divers lieux où ont été tournésdes classiques du duo. Si certains ont totalement changés (comme les studios d'Hal Roach dont il ne rste plus qu'une plaque commémorative) d'autres sont restés presque intacts. A découvrir en images sur : http://www.oliverhardy.com/index.html. Ce même auteur nous livre, également, une petite étude sur les "films disparus" à lire sur: http://www.missingfilm.com/ .


Hal Roach studios

Le site n'est pas totalement achevé mais il mérite une visite: http://www.halroachstudios.com/